Wednesday, February 23, 2011

Crise alimentaire au Nunavik

















«Le prix de la sauce à spaghettis va augmenter de 1,57$, soit plus de 40%», a averti un épicier de Kuujjuaq, en octobre dernier. Ottawa a cessé de subventionner l'envoi de denrées non périssables, comme les conserves.


Marie Allard


Le coût d'un sac de 2kg de sucre a récemment bondi de 2,11$ à 14,74$ à Puvirnituq, au Nunavik. Depuis octobre, dans le Nord du Québec, les prix des conserves, riz, pâtes, café, confitures, couches et savons atteignent des sommets. «La facture d'épicerie a monté de 40% pour les gens du Nord», dénonce Yvon Lévesque, député bloquiste d'Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou. Causées par un nouveau programme fédéral qui ne subventionne plus que les aliments frais et sains, ces hausses sont dramatiques pour la population.
Paieriez-vous 8,51$ pour 1,36 L de jus de tomate Heinz? À Kuujjuaq, c'est ce que demande une épicerie depuis le 3 octobre. Avant, à 5,42$, le jus de tomate était cher. Aujourd'hui, il est carrément inaccessible. Pourquoi? À cause d'une décision du gouvernement fédéral, qui ne subventionne plus le transport des denrées non périssables.

«L'impact est majeur puisque des aliments quasi essentiels comme le sucre, les cannages (fruits, légumes, viandes et soupes), l'eau, le savon, le papier de toilette, les couches pour bébé, etc. ne sont plus admissibles, écrit Robert Pelletier, président des Consultants de l'Arctique, une entreprise spécialisée dans l'approvisionnement des communautés nordiques, dans une lettre que La Presse a obtenue. Les populations nordiques ont vu les prix de ces denrées augmenter de façon drastique.»

«C'est inconséquent, immoral, tranche Yvon Lévesque, député bloquiste d'Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, qui demande à Ottawa de revoir sa position. La hausse des prix va faire mourir des gens qui n'ont pas les moyens de se nourrir convenablement.»


Gérard Duhaime, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la condition autochtone comparée de l'Université Laval, est d'accord: «Je suis un chercheur, habitué de prendre mes distances, dit-il. Mais là, ça me révolte.»

Un système «coûteux et inefficace»

Depuis 50 ans, dans le cadre du programme Aliments-poste, Ottawa subventionne l'envoi par avion d'aliments et d'autres articles essentiels aux collectivités isolées du Nord. Or, la double augmentation des tarifs de fret aérien et de la population nordique a fait exploser les coûts du programme: ils ont atteint 58 millions en 2008-2009, deux fois plus que cinq ans plus tôt.

Géré par Postes Canada, le programme est un système «de distribution des aliments coûteux et inefficace», selon une évaluation réalisée en 2008. Aliments-poste «a fait perdre beaucoup d'argent au gouvernement du Canada» en devenant «un mécanisme de subvention au coût de la vie», dit le rapport.

Conséquence: Ottawa a annoncé la fin d'Aliments-poste, remplacé par le nouveau programme Nutrition Nord Canada. Depuis le 3 octobre dernier, seuls «les aliments périssables les plus nutritifs», comme les fruits et légumes frais, sont désormais financés. Environ 75% des denrées ont été exclues de la liste de produits subventionnés, selon Robert Pelletier.

«Un modèle rentable axé sur le marché»

À compter du 1er avril, un autre changement majeur entrera en vigueur: les subventions seront directement versées aux détaillants et grossistes, qui négocieront eux-mêmes avec les compagnies aériennes pour faire venir les denrées. Exit Postes Canada.

«Le nouveau programme est dorénavant un modèle rentable axé sur le marché qui assurera une plus grande efficacité et davantage de transparence», a précisé Ottawa en lançant Nutrition Nord, le 21 mai dernier.

Un budget annuel récurrent de 60 millions est prévu. «Les sous qu'on a, on va les utiliser de façon beaucoup plus efficace s'ils sont entre les mains des gens du Nord», fait valoir Geneviève Guibert, porte-parole du ministère des Affaires indiennes et du Nord.

Cheez Whiz à 19,19$

À l'automne, les commerces avaient des réserves. Mais au cours de l'hiver, plusieurs ont dû passer des commandes par avion, à plein tarif. Si bien que des pots de Cheez Whiz à 19,19$, du beurre d'arachide Kraft à 17,69$ et du papier hygiénique à 15,39$ les huit rouleaux doubles ont fait leur apparition à Arviat, au Nunavut, comme en témoignent des photos envoyées à La Presse.

Le problème, «c'est que les marchands du Nord n'ont pas eu le temps de s'adapter», explique le Dr Serge Déry, directeur de la santé publique du Nunavik. Faire livrer les aliments par bateau, à coût moindre, n'est possible qu'en été. «Et ça nécessite que les marchands aient des entrepôts pour stocker les aliments», ajoute-t-il. Pour les construire, il faut d'abord faire livrer les matériaux... aussi par bateau.

Il faut encore financer l'achat de stocks importants et chauffer les entrepôts. Ce n'est pas un détail: la facture d'électricité annuelle du magasin de la North West Company, à Iqaluit, s'élève à 1 million par an, comparativement à 200 000$ pour une surface semblable dans le Sud, selon le rapport d'évaluation d'Aliments-poste.

Avec leur pouvoir d'achat important et leur expérience en logistique, les grands détaillants s'en sortent mieux que les petits. «C'est sûr qu'il y a eu un vent de panique, alimenté par le bouche à oreille», dit Daniel Vandenbussche, analyste en marchandise à la Fédération des coopératives du Nouveau-Québec. Mais les prix des 14 magasins de la Fédération n'ont pas encore été touchés. «On avait déjà de la marchandise dans le Nord, indique-t-il. Et nous sommes en train de négocier des taux de distribution avec les compagnies aériennes.»

Friday, February 11, 2011

Canoe – Infos – Québec-Canada: Les enseignants rejettent l'offre patronale





Canoe – Infos – Québec-Canada: Les enseignants rejettent l'offre patronale

Canada to challenge EU seal ban at WORLD TRADE ORGANIZATION




















Postmedia News



OTTAWA — Canada has launched a challenge at the World Trade Organization against the European Union ban on Canadian seal products.


Fisheries Minister Gail Shea made the announcement Friday in Ottawa.


Shea said the government was "deeply disappointed" the EU hadn't changed its position regarding the ban.


A report tabled this week from the House of Commons parliamentary committee on trade suggested the seal issue could hurt the chances that the Canada-European Union free trade agreement would be ratified.


MPs on a fact-finding mission to Europe reported hearing complaints on matters that had nothing to do with the proposed Comprehensive Economic and Trade Agreement, including Canada's seal hunt.


"The committee heard that Canada must develop a better communications strategy on sensitive issues like the seal hunt and the visa requirement for nationals of certain European countries," the all-party committee said in the report tabled Wednesday.


"Although these irritants are not part of the CETA negotiating agenda, they could affect ratification of any future agreement."


The European Parliament, which holds sessions in Brussels, Belgium and Strasbourg, France, gained veto powers over trade deals in the Lisbon Treaty that took effect in 2009.


Canada is hoping to announce later this year an agreement-in-principle that would slash tariff and non-tariff barriers that affect trade and investment.



Read more: http://www.canada.com/Canada+challenge+seal+World+Trade+Organization/4264918/story.html#ixzz1Df7oAaJj

Thursday, February 3, 2011

Ontario's first Inuit kindergarten class now in session in Ottawa-Vanier




















Beatrice Ocquaye, right, directs her Inuit kindergarten class as they sing songs of their native Nunavut. The Inuit classroom, located in Vanier, is the first of its kind in Ontario. Ottawa is home to a population of over 1,800 Inuit.


EMC News - Inuit Kindergarten is now in session in Vanier on McArthur road.

The class, the first of its kind in Ontario, is home to 15 Inuit children who learn a combination of approved Ontario curriculum and the history of their own culture in a full-day Kindergarten program. The class is located near Robert E. Wilson Public School in a small building that looks more like a small two-storey residential home than the typical larger educational facility.

Children are bussed in from around the city to attend the class, which was in demand from the 1,800 Inuit in Ottawa for some time.

"The need came from the fact that Ottawa has the largest population of urban Inuit in this country," said Karen Baker-Anderson, executive director of the Ottawa Inuit Children's Centre. "What we know about kids is they do really well in life when they start off knowing who they are and have a strong identity as part of the community and linkages to their culture."

Baker-Anderson, who has an adopted Inuit daughter herself, cited the many Inuit parents in the community were worried about their children in "the south," as Inuit parents call Ottawa, losing touch with their culture and identity as urban Inuit.

The teacher of the class is Bea Ocquaye, who was selected as the teacher of the class from more than 260 applicants for the position. During the celebratory introduction of the classroom on Jan. 21, Ocquaye led the children in throat singing, Inuktitut storytelling and songs in their native languages of Nunavut.

"We also have a cultural teacher here," said Baker-Anderson. "She speaks Inuktitut in the classroom to the children. It's all about living the northern Inuit lifestyle here in Ottawa."

The class took only six months to organize and put together, and came partly out of necessity through the Ontario government's new mandate for all-day Kindergarten.

"Our parents came forward and said, 'how are we going to choose between being at the Ottawa Inuit Children's Centre in a culturally rich environment where kids hear Inuktitut," said Baker-Anderson. "We also knew there was pressure on parents to put kids in these full-day programs. How can we do both? How can we break down barriers that exist in systems that are finding barriers to make this work for children? We had been building relationships in the City of Ottawa Child Care Services, the Public Health Agency of Aboriginal Children's Services. Everyone got together with the Ministry of Education and the school board and said let's not worry about what box we fit into and all come together with the common goal of providing these children with an educationally rich environment that celebrates their culture."

If the program proves to be successful, plans may be put in place to keep these children in an Inuit learning environment as they get older.

"That would need to come from the parents," said Baker-Anderson. "We do continue to educate. We do have Inuktitut classes on the weekends, we go into schools and do cultural presentations. That's not only been educational and supportive for the kids who are Inuk in this school."

"This is their culture," said Baker-Anderson. "I think it has really brought this whole community together, and this is a celebration of the beauty that this community and this culture have."


By Andrew Sztein EMC NEWS

Pictures: Ottawa Citizen

Tuesday, February 1, 2011

Shock in Western Canada as 100 Huskies are slaughtered in Whistler, British Columbia

















Connie, right, and Carlin Arsenault with sled dog Gaiden, a Canadian Inuit Husky. The family operates Snowy Owl Sled Dog Tours, based in Canmore, with 174 dogs.


Shocked by slaughter of 100 sled dogs in Whistler, B.C.

Intense blizzard in Salluit, Kangiqsujuaq and Quaqtaq


Blizzard warning in effect


Strong winds and heavy snow that fell overnight in Salluit are having a big impact on the community. Kangiqsujuaq and Quaqtaq are are being affected by the same weather system that is affecting the region. The weather will improve on Wednesday.



Salluit - Raglan Lake
4:18 AM EST Tuesday 01 February 2011
Blizzard warning for
Salluit - Raglan Lake issued

Blizzard conditions will affect these communities today and overnight tonight.

A mass of Arctic air continues to affect Extreme Northern Québec. The combination of moderate winds and cold temperatures will result in extreme wind chill readings until midday at least in several communities along Ungava Bay.

In addition, a disturbance approaching from Baffin Island will bring some snow and will maintain strong winds along the shore of Hudson strait. As a result, visibility will be greatly reduced in blowing snow from Salluit to Quaqtaq.