Thursday, March 3, 2011

Arctic resources (The Economist, London, UK)


























A must read article published in the most recent issue of The Economist, a London-based news magazine with an international reputation.

http://www.economist.com/node/18277141?story_id=18277141&fsrc=rss

Le Plan Nord : une démarche unique - LES MINISTRES NORMANDEAU, KELLEY ET CORBEIL SE RENDENT À KUUJJUAQ POUR RENCONTRER LES ÉLUS






QUÉBEC, le 3 mars 2011 /CNW Telbec/ - La vice-première ministre, ministre des Ressources naturelles et de la Faune et ministre responsable du Plan Nord, Mme Nathalie Normandeau, ainsi que le ministre responsable des Affaires autochtones, M. Geoffrey Kelley, et le ministre responsable de la région de l'Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec, M. Pierre Corbeil, se rendent à Kuujjuaq aujourd'hui afin de parler du Plan Nord avec des représentants du Nunavik.

« Le Plan Nord est une priorité de notre gouvernement. Ce qui rend ce projet de société unique en son genre, c'est la démarche que nous avons entreprise. Nous voulons souligner la participation dans le processus des quatre nations autochtones, dont la nation inuite. Nous nous employons, ensemble, à définir les priorités de développement du territoire du Nord québécois pour les 25 prochaines années. Ce défi est emballant! », a affirmé Mme Nathalie Normandeau.

« Ce projet exemplaire de développement durable permettra plusieurs réalisations dans les domaines énergétique, minier, forestier, bioalimentaire, touristique et du transport, la mise en valeur de la faune ainsi que la protection de l'environnement et la conservation de la biodiversité. Dès le tout début, nous avons travaillé avec toutes les communautés directement touchées par le Plan Nord. Aujourd'hui, il est important de rappeler que le développement du Nord québécois se fera avec elles, pour elles et pour l'ensemble des Québécois, le tout, dans le respect de leur culture et de leur identité », a ajouté M. Corbeil.

Tous les efforts des différents groupes de travail sectoriels ainsi que de la Table des partenaires et la Table des partenaires autochtones sont sur le point de culminer avec le lancement du Plan Nord qui doit avoir lieu au cours des prochaines semaines.

Renouvellement du programme visant à réduire les coûts du transport

Le ministre responsable des Affaires autochtones, M. Geoffrey Kelley, a également profité de l'occasion pour annoncer au nom du ministre délégué aux Transports, M. Norman Macmillan, le renouvellement du programme de subvention pour la réduction du coût du transport des personnes et des marchandises dans les régions nordiques. Créé dans la foulée de la rencontre de Katimajiit, en 2007, ce programme placé sous la responsabilité financière du ministère des Transports et géré par l'Administration régionale Kativik disposera, pour l'année 2011-2012, d'une enveloppe budgétaire de 4,6 millions de dollars. Or, depuis 2007, le gouvernement aura investi près de 22 millions de dollars pour la réduction des coûts du transport au Nunavik.

« C'est avec plaisir que nous avons accepté l'invitation de l'Administration régionale Kativik et de la Société Makivik de nous réunir à Kuujjuaq pour échanger sur le Plan Nord. Depuis plus d'un an, les représentants inuits ont participé activement à l'élaboration de ce projet porteur d'avenir pour les générations futures. Je suis donc des plus heureux d'annoncer en cette occasion l'enveloppe de 4,6 millions visant à réduire les coûts du transport. C'est un engagement qui aide directement tous les Inuits dans leur vie quotidienne », a déclaré le ministre Kelley.

Création d'une table Québec-Nunavik

Finalement, lors de cette rencontre à Kuujjuaq, les élus ont souligné la mise sur pied d'une table Québec-Nunavik constituée de représentants de l'Administration régionale Kativik, de la Société Makivik et du gouvernement du Québec qui aura comme mandat de trouver rapidement et de mettre en place des solutions aux nombreux problèmes qui interpellent la nation inuite. Cette table travaillera en continue sur des dossiers touchant le quotidien des citoyens du Nunavik.

www.plannord.gouv.qc.ca


Sources :

Jessica Bélisle
Attachée politique
Cabinet de la vice-première ministre,
ministre des Ressources naturelles et de la
Faune et ministre responsable du Plan Nord
Tél. : 418 643-7295

Hélène Sauvageau
Attachée de presse
Cabinet du ministre de l'Agriculture, des
Pêcheries et de l'Alimentation, ministre
responsable de la région de l'Abitibi-
Témiscamingue et de la région du
Nord-du-Québec
Tél. : 418 380-2525

Marie-Josée Paquette
Attachée de presse
Cabinet du ministre responsable
des Affaires autochtones
Tél. : 418 646-9131

Westmount YMCA 'very happy to welcome' Inuit





Westmount YMCA 'very happy to welcome' Inuit

Wednesday, March 2, 2011

Québec impute à Ottawa une inflation alimentaire « inacceptable ...
















http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2011/03/01/005-inflation-nord-quebec.shtml

Le Parti québécois menace de ne pas approuver le Plan Nord















QUÉBEC - Alors que Jean Charest se targue de vouloir enrichir le Québec avec le Plan Nord, les communautés qui habitent au nord du 49e parallèle vivent toujours dans la misère, dénonce l'opposition péquiste.

Dans son discours inaugural, le premier ministre se vantait qu'en moins de 100 ans, l'espérance de vie à la naissance s'est accrue de plus de 30 ans au Québec, a rappelé mardi le député péquiste de Lac-Saint-Jean, Alexandre Cloutier.

«Or, seulement depuis 1991, l’espérance de vie a baissé de 66,5 à 62,8 ans au Nunavik, soit 17 ans de moins que l’espérance de vie de tout le Québec», a-t-il déploré, lors d'un point de presse à l'Assemblée nationale, mardi.

Il se joue actuellement au Nunavik la plus «grande crise sociale au Québec» et le Parti québécois n’a pas l’intention d’approuver le Plan Nord du gouvernement Charest si rien n’est fait pour les gens qui vivent sur ce territoire.

Ce n'est pas vrai qu'on va enrichir des entreprises privées par l'exploitation des ressources du Nord du Québec et laisser les communautés locales vivre dans la misère, a ajouté son collègue d'Ungava, Luc Ferland.

Ce dernier demande au gouvernement libéral 1000 logements sociaux dans cette région. Il veut aussi qu’on remédie au problème du coût élevé de la vie que subissent les habitants au Nord du 49e parallèle.

Le prix d’un sac de lait est de 6,35$ dans le sud de la province, contre au moins 28,42$, au Nunavik, a insisté le député Ferland.

Nunavik: Québec pourrait aggraver la crise alimentaire, dit le PQ




Tommy Chouinard
La Presse

(Québec) La crise alimentaire au Nunavik, provoquée par la fin d'un programme fédéral, pourrait s'aggraver avec la fin d'une subvention du gouvernement Charest le 31 mars, dénonce le Parti québécois. Le ministre responsable des Affaires autochtones, Geoffrey Kelley, est incapable de garantir le renouvellement de la subvention.
Comme La Presse l'a révélé la semaine dernière, Ottawa a mis fin à un programme de financement du transport des denrées non périssables vers le Grand Nord. Les prix ont explosé depuis: un contenant de 1,36 L de jus de tomate se vend maintenant 8,51$ à Kuujjuaq, par exemple. Ottawa a mis sur pied un nouveau programme qui ne finance l'envoi que des «aliments périssables les plus nutritifs», comme les fruits et les légumes.

À compter du 1er avril, Postes Canada cessera d'acheminer des aliments dans le Nord pour le compte du gouvernement fédéral. Les détaillants devront faire venir eux-mêmes les denrées par avion ou par bateau. Une nouvelle flambée des prix est appréhendée.

Ce n'est pas tout: le programme alimentaire pour le Nunavik, lancé par le gouvernement québécois en 2007 au coût de 9 millions de dollars, doit se terminer le 31 mars. Il permet notamment de réduire de 20% le prix de certains produits de base comme le lait et les oeufs. «Le gouvernement n'a donné aucun signal» quant à l'avenir de ce programme, a déploré le député péquiste d'Ungava, Luc Ferland, en conférence de presse hier. Il a souligné que les prix risquent d'exploser encore. À Kuujjuaq, 16 l de lait 2% et 20 kg de farine coûtent déjà 73,08$ et 103,72$ respectivement, cinq fois plus cher que dans le sud du Québec, a-t-il indiqué.


En conférence de presse, le ministre Kelley est resté vague sur l'avenir du programme alimentaire pour le Nunavik. «On est en train d'en discuter avec le Conseil du Trésor. On a bon espoir de le renouveler, mais il n'y a pas de décision encore», a-t-il dit. Selon lui, la crise provoquée par la décision d'Ottawa est «inacceptable». «De toute évidence, il y a de l'improvisation» au fédéral. «Il faut prendre un temps d'arrêt et évaluer l'impact des décisions», a ajouté le ministre, qui a souligné qu'Ottawa s'est dit prêt à modifier son nouveau programme.

Le PQ estime que, alors que le gouvernement Charest «fait miroiter un plan révolutionnaire» (le Plan Nord) pour la mise en valeur des territoires nordiques, il se met «la tête dans le sable au sujet de la crise sociale» au Nunavik.

«Ce n'est pas vrai qu'on va développer ce territoire-là, les mines entre autres, pour enrichir des entreprises privées, des actionnaires, au détriment d'une population qui a des besoins immenses en termes de logement, en termes d'accès à de la nourriture à des prix abordables», a lancé Luc Ferland.

Son collègue Alexandre Cloutier, critique en matière d'affaires autochtones, a ajouté que le gouvernement a annoncé la construction de 300 logements sociaux en 5 ans alors que le Nord en a besoin d'un millier. Le PQ rappelle que la crise sociale au Nunavik est majeure: l'espérance de vie chez les Inuits a diminué pour s'établir à 62 ans, les signalements à la DPJ sont en hausse et le taux de suicide y est le plus élevé au Québec.

Geoffrey Kelley estime pour sa part que l'opposition est «alarmiste». Des logements sociaux supplémentaires seront annoncés au moment du dévoilement du Plan Nord, ce mois-ci, a-t-il souligné. Il a rappelé que le gouvernement a fait passer de 100 à 160 millions le budget annuel de l'agence de la santé et des services sociaux du Nunavik.

Wednesday, February 23, 2011

Crise alimentaire au Nunavik

















«Le prix de la sauce à spaghettis va augmenter de 1,57$, soit plus de 40%», a averti un épicier de Kuujjuaq, en octobre dernier. Ottawa a cessé de subventionner l'envoi de denrées non périssables, comme les conserves.


Marie Allard


Le coût d'un sac de 2kg de sucre a récemment bondi de 2,11$ à 14,74$ à Puvirnituq, au Nunavik. Depuis octobre, dans le Nord du Québec, les prix des conserves, riz, pâtes, café, confitures, couches et savons atteignent des sommets. «La facture d'épicerie a monté de 40% pour les gens du Nord», dénonce Yvon Lévesque, député bloquiste d'Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou. Causées par un nouveau programme fédéral qui ne subventionne plus que les aliments frais et sains, ces hausses sont dramatiques pour la population.
Paieriez-vous 8,51$ pour 1,36 L de jus de tomate Heinz? À Kuujjuaq, c'est ce que demande une épicerie depuis le 3 octobre. Avant, à 5,42$, le jus de tomate était cher. Aujourd'hui, il est carrément inaccessible. Pourquoi? À cause d'une décision du gouvernement fédéral, qui ne subventionne plus le transport des denrées non périssables.

«L'impact est majeur puisque des aliments quasi essentiels comme le sucre, les cannages (fruits, légumes, viandes et soupes), l'eau, le savon, le papier de toilette, les couches pour bébé, etc. ne sont plus admissibles, écrit Robert Pelletier, président des Consultants de l'Arctique, une entreprise spécialisée dans l'approvisionnement des communautés nordiques, dans une lettre que La Presse a obtenue. Les populations nordiques ont vu les prix de ces denrées augmenter de façon drastique.»

«C'est inconséquent, immoral, tranche Yvon Lévesque, député bloquiste d'Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, qui demande à Ottawa de revoir sa position. La hausse des prix va faire mourir des gens qui n'ont pas les moyens de se nourrir convenablement.»


Gérard Duhaime, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la condition autochtone comparée de l'Université Laval, est d'accord: «Je suis un chercheur, habitué de prendre mes distances, dit-il. Mais là, ça me révolte.»

Un système «coûteux et inefficace»

Depuis 50 ans, dans le cadre du programme Aliments-poste, Ottawa subventionne l'envoi par avion d'aliments et d'autres articles essentiels aux collectivités isolées du Nord. Or, la double augmentation des tarifs de fret aérien et de la population nordique a fait exploser les coûts du programme: ils ont atteint 58 millions en 2008-2009, deux fois plus que cinq ans plus tôt.

Géré par Postes Canada, le programme est un système «de distribution des aliments coûteux et inefficace», selon une évaluation réalisée en 2008. Aliments-poste «a fait perdre beaucoup d'argent au gouvernement du Canada» en devenant «un mécanisme de subvention au coût de la vie», dit le rapport.

Conséquence: Ottawa a annoncé la fin d'Aliments-poste, remplacé par le nouveau programme Nutrition Nord Canada. Depuis le 3 octobre dernier, seuls «les aliments périssables les plus nutritifs», comme les fruits et légumes frais, sont désormais financés. Environ 75% des denrées ont été exclues de la liste de produits subventionnés, selon Robert Pelletier.

«Un modèle rentable axé sur le marché»

À compter du 1er avril, un autre changement majeur entrera en vigueur: les subventions seront directement versées aux détaillants et grossistes, qui négocieront eux-mêmes avec les compagnies aériennes pour faire venir les denrées. Exit Postes Canada.

«Le nouveau programme est dorénavant un modèle rentable axé sur le marché qui assurera une plus grande efficacité et davantage de transparence», a précisé Ottawa en lançant Nutrition Nord, le 21 mai dernier.

Un budget annuel récurrent de 60 millions est prévu. «Les sous qu'on a, on va les utiliser de façon beaucoup plus efficace s'ils sont entre les mains des gens du Nord», fait valoir Geneviève Guibert, porte-parole du ministère des Affaires indiennes et du Nord.

Cheez Whiz à 19,19$

À l'automne, les commerces avaient des réserves. Mais au cours de l'hiver, plusieurs ont dû passer des commandes par avion, à plein tarif. Si bien que des pots de Cheez Whiz à 19,19$, du beurre d'arachide Kraft à 17,69$ et du papier hygiénique à 15,39$ les huit rouleaux doubles ont fait leur apparition à Arviat, au Nunavut, comme en témoignent des photos envoyées à La Presse.

Le problème, «c'est que les marchands du Nord n'ont pas eu le temps de s'adapter», explique le Dr Serge Déry, directeur de la santé publique du Nunavik. Faire livrer les aliments par bateau, à coût moindre, n'est possible qu'en été. «Et ça nécessite que les marchands aient des entrepôts pour stocker les aliments», ajoute-t-il. Pour les construire, il faut d'abord faire livrer les matériaux... aussi par bateau.

Il faut encore financer l'achat de stocks importants et chauffer les entrepôts. Ce n'est pas un détail: la facture d'électricité annuelle du magasin de la North West Company, à Iqaluit, s'élève à 1 million par an, comparativement à 200 000$ pour une surface semblable dans le Sud, selon le rapport d'évaluation d'Aliments-poste.

Avec leur pouvoir d'achat important et leur expérience en logistique, les grands détaillants s'en sortent mieux que les petits. «C'est sûr qu'il y a eu un vent de panique, alimenté par le bouche à oreille», dit Daniel Vandenbussche, analyste en marchandise à la Fédération des coopératives du Nouveau-Québec. Mais les prix des 14 magasins de la Fédération n'ont pas encore été touchés. «On avait déjà de la marchandise dans le Nord, indique-t-il. Et nous sommes en train de négocier des taux de distribution avec les compagnies aériennes.»

Friday, February 11, 2011

Canoe – Infos – Québec-Canada: Les enseignants rejettent l'offre patronale





Canoe – Infos – Québec-Canada: Les enseignants rejettent l'offre patronale

Canada to challenge EU seal ban at WORLD TRADE ORGANIZATION




















Postmedia News



OTTAWA — Canada has launched a challenge at the World Trade Organization against the European Union ban on Canadian seal products.


Fisheries Minister Gail Shea made the announcement Friday in Ottawa.


Shea said the government was "deeply disappointed" the EU hadn't changed its position regarding the ban.


A report tabled this week from the House of Commons parliamentary committee on trade suggested the seal issue could hurt the chances that the Canada-European Union free trade agreement would be ratified.


MPs on a fact-finding mission to Europe reported hearing complaints on matters that had nothing to do with the proposed Comprehensive Economic and Trade Agreement, including Canada's seal hunt.


"The committee heard that Canada must develop a better communications strategy on sensitive issues like the seal hunt and the visa requirement for nationals of certain European countries," the all-party committee said in the report tabled Wednesday.


"Although these irritants are not part of the CETA negotiating agenda, they could affect ratification of any future agreement."


The European Parliament, which holds sessions in Brussels, Belgium and Strasbourg, France, gained veto powers over trade deals in the Lisbon Treaty that took effect in 2009.


Canada is hoping to announce later this year an agreement-in-principle that would slash tariff and non-tariff barriers that affect trade and investment.



Read more: http://www.canada.com/Canada+challenge+seal+World+Trade+Organization/4264918/story.html#ixzz1Df7oAaJj

Thursday, February 3, 2011

Ontario's first Inuit kindergarten class now in session in Ottawa-Vanier




















Beatrice Ocquaye, right, directs her Inuit kindergarten class as they sing songs of their native Nunavut. The Inuit classroom, located in Vanier, is the first of its kind in Ontario. Ottawa is home to a population of over 1,800 Inuit.


EMC News - Inuit Kindergarten is now in session in Vanier on McArthur road.

The class, the first of its kind in Ontario, is home to 15 Inuit children who learn a combination of approved Ontario curriculum and the history of their own culture in a full-day Kindergarten program. The class is located near Robert E. Wilson Public School in a small building that looks more like a small two-storey residential home than the typical larger educational facility.

Children are bussed in from around the city to attend the class, which was in demand from the 1,800 Inuit in Ottawa for some time.

"The need came from the fact that Ottawa has the largest population of urban Inuit in this country," said Karen Baker-Anderson, executive director of the Ottawa Inuit Children's Centre. "What we know about kids is they do really well in life when they start off knowing who they are and have a strong identity as part of the community and linkages to their culture."

Baker-Anderson, who has an adopted Inuit daughter herself, cited the many Inuit parents in the community were worried about their children in "the south," as Inuit parents call Ottawa, losing touch with their culture and identity as urban Inuit.

The teacher of the class is Bea Ocquaye, who was selected as the teacher of the class from more than 260 applicants for the position. During the celebratory introduction of the classroom on Jan. 21, Ocquaye led the children in throat singing, Inuktitut storytelling and songs in their native languages of Nunavut.

"We also have a cultural teacher here," said Baker-Anderson. "She speaks Inuktitut in the classroom to the children. It's all about living the northern Inuit lifestyle here in Ottawa."

The class took only six months to organize and put together, and came partly out of necessity through the Ontario government's new mandate for all-day Kindergarten.

"Our parents came forward and said, 'how are we going to choose between being at the Ottawa Inuit Children's Centre in a culturally rich environment where kids hear Inuktitut," said Baker-Anderson. "We also knew there was pressure on parents to put kids in these full-day programs. How can we do both? How can we break down barriers that exist in systems that are finding barriers to make this work for children? We had been building relationships in the City of Ottawa Child Care Services, the Public Health Agency of Aboriginal Children's Services. Everyone got together with the Ministry of Education and the school board and said let's not worry about what box we fit into and all come together with the common goal of providing these children with an educationally rich environment that celebrates their culture."

If the program proves to be successful, plans may be put in place to keep these children in an Inuit learning environment as they get older.

"That would need to come from the parents," said Baker-Anderson. "We do continue to educate. We do have Inuktitut classes on the weekends, we go into schools and do cultural presentations. That's not only been educational and supportive for the kids who are Inuk in this school."

"This is their culture," said Baker-Anderson. "I think it has really brought this whole community together, and this is a celebration of the beauty that this community and this culture have."


By Andrew Sztein EMC NEWS

Pictures: Ottawa Citizen

Tuesday, February 1, 2011

Shock in Western Canada as 100 Huskies are slaughtered in Whistler, British Columbia

















Connie, right, and Carlin Arsenault with sled dog Gaiden, a Canadian Inuit Husky. The family operates Snowy Owl Sled Dog Tours, based in Canmore, with 174 dogs.


Shocked by slaughter of 100 sled dogs in Whistler, B.C.

Intense blizzard in Salluit, Kangiqsujuaq and Quaqtaq


Blizzard warning in effect


Strong winds and heavy snow that fell overnight in Salluit are having a big impact on the community. Kangiqsujuaq and Quaqtaq are are being affected by the same weather system that is affecting the region. The weather will improve on Wednesday.



Salluit - Raglan Lake
4:18 AM EST Tuesday 01 February 2011
Blizzard warning for
Salluit - Raglan Lake issued

Blizzard conditions will affect these communities today and overnight tonight.

A mass of Arctic air continues to affect Extreme Northern Québec. The combination of moderate winds and cold temperatures will result in extreme wind chill readings until midday at least in several communities along Ungava Bay.

In addition, a disturbance approaching from Baffin Island will bring some snow and will maintain strong winds along the shore of Hudson strait. As a result, visibility will be greatly reduced in blowing snow from Salluit to Quaqtaq.

Monday, January 31, 2011

In the Footsteps of the Inuit: The History of Nunavik
















This award winning documantery film was featured in the New York Times and around the world in The International Herald Tribune. This film traces the history of the Inuit people, from the arrival of their ancestors, who came across the land bridge between Siberia and Alaska some 8,000 years ago, through the 20th century. The program examines the development of Inuit culture, the first contacts with European settlers, the impact of the Hudson Bay Company on the Inuit economy, the role of whaling, the arrival of the first missionaries, and the development of the first Inuit writing system. Finally, the program explores how the old customs of the Inuit have all but disappeared at the end of the 20th century.

(55 minutes)

(Originally released in 1993, now available on DVD in USA/Worldwide)

Thursday, January 20, 2011